Françoise Bétourné. Je suis psychologue clinicienne de la personne adulte dans tous ses états : seule, en couple, en groupe qu’elle soit jeune, mature, sénior, âgée…
Psychologue clinicienne diplômée de l’Université Paris-VII – Denis-Diderot :
- DESS de Psychologie Clinique (Master II professionnel).
- DEA Processus et Dysfonctionnements (Master de recherche).
- Docteur en Psychopathologie Fondamentale et Psychanalyse (Thèse de doctorat : « L’insistance des retours du Un chez Jacques Lacan »).
Travail analytique :
- Auditrice libre au CFRP (Centre de Formation et de Recherches Psychanalytiques) puis à Espace Analytique dans l’ombre portée de Maud Mannoni et de Joël Dor.
- Secrétaire de Rédaction des revues semestrielles Esquisses Psychanalytiques puis Logos ◇ Anankè de 1985 à 2000 sous la direction de Joël Dor.
Expérience clinique :
- Psychologue clinicienne « des résidents et des familles » dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris (CASVP) du vingtième arrondissement (aujourd’hui à la retraite).
- Psychologue clinicienne en libéral depuis l’année 2009.
PSYCHOLOGUE CLINICIENNE DE PROXIMITE, QUI PEUT FAIRE APPEL A MOI ?
TOUT LE MONDE sauf LES ENFANTS.
Qu’ils soient seuls (thérapie individuelle), en couple, (thérapie de couple) en groupe (groupe de paroles) TOUS LES ADULTES qui souhaitent soulager leur souffrances affectivo-psychologiques, apprendre à se libérer des charges mentales qui causent leurs insomnies et / ou cherchent à se comprendre finement, peuvent faire appel à moi.
PSYCHOLOGUE CLICIENNE DE PROXIMITE, QU’EST-CE QUI M’INSPIRE ?
Ma pratique quotidienne avec mes patients les plus âgés, m’a incité à bousculer, pour eux puis pour tous, deux des bases de la règle analytique : « Se méfier de l’affect » et « ne pas répondre à la demande ».
J’adopte donc au contraire le :
Faire confiance à l’affect
Indépendamment des émotions que chacun maîtrise plus ou moins, l’affect, quel qu’il soit, n’est pas davantage le pulsionnel que l’émotionnel « internétien ».
Deux sentiments, sont d’ailleurs reconnus par les plus purs théoriciens de l’analyse, comme indispensables pour que le travail psychothérapeutique s’inaugure, se développe et portent ses fruits positifs : le « transfert » réciproque ‑ autrement dit l’« amour singulier » qui s’échange dans la relation entre le patient et son psychologue clinicien ‑ et l’empathie du thérapeute : réelle, authentique, sincère, qui trouve son juste équilibre entre une mise à distance mesurée et une profonde bienveillance.
Répondre autant que faire se peut à la demande
Sachant déceler l’ombre d’une tentative qualifiable d’« hystérique » si cette demande n’égratigne pas l’éthique de ma profession et fait sens pour mon patient j’y réponds sans le laisser languir outre mesure.
Sachant aussi que sa demande explicite est souvent l’arbre qui cache la forêt de sa demande implicite inconsciente, il s’agit surtout de veiller à ce que sa frustration n’aille pas jusqu’à l’exaspération qui ferait basculer le travail thérapeutique en son contraire donc renforcer les défenses et verrouiller les blocages.
PSYCHOLOGUE CLINICIENNE DE PROXIMITE JE FAIS TROIS PROPOSITIONS A MES PATIENTS QUANT A LA MODALITE PRATIQUE DE NOS RENCONTRES :
Je vais chez mon psy…
Je reçois mes patients dans mon cabinet pour des thérapies individuelles ou des thérapies de couple : 84 Boulevard Diderot, Paris 75012.
Chez moi, l’attente dans l’anonymat d’une salle n’existe pas. Je ne reçois que sur rendez-vous. Vous sonnez. Je vous accueille, nous nous installons en face à face. Pendant une heure dans mon cabinet, vous êtes chez vous et je suis toute à votre écoute, entièrement disponible. Pour parler un style « jeune », je vous « calcule » sincèrement.
Dans la mesure où, dans mon carnet de rendez-vous, je garde une heure entière pour que chacun de mes patients ait toute sa place, j’observe la règle freudienne bien connue : « un rendez-vous pris est un rendez-vous dû ». Il ne s’agit pas là d’une clause contractuelle à moins de qualifier le contrat de « moral ». Je dirais plutôt qu’une sorte de promesse réciproque nous lie.
Face à cette promesse nous avons, l’un envers l’autre, des droits : l’exigence commune de son respect, et des devoirs : la conformité entre la faire et la tenir.
Mais l’expérience quotidienne m’a appris, qu’un imprévu peut surgir. Dans ce cas, je n’obéis pas à la stricte rigueur des premiers temps de la psychanalyse. Lorsque quelques jours avant son rendez-vous, un patient, de bonne foi, m’avertit de son impossibilité à l’honorer, nous trouvons ensemble une autre place libre.
Plus d’infos sur les séances dans mon cabinet à Paris XIIe
Je parle à mon psy via Skype ou WhatsApp
Dans la mesure où nous nous connaissons, lorsque mes patients ont un empêchement majeur ne leur permettant pas de venir à mon cabinet ‑ maladie sans gravité mais fatigante, épuisement ayant nécessité un arrêt de travail, enfant exigeant leur présence à la maison, changement inopiné d’emploi du temps professionnel ou privé, grève des transports…‑, s’ils le souhaitent et si nous en admettons tous les deux le bienfait, ils peuvent poursuivre avec moi leur travail psychothérapeutique, par Skype ou WhatsApp, le temps qu’il sera nécessaire.
Et si nous ne nous connaissons pas mais que la crise – sanitaire ou autre ‑ enferme chacun, soucieux de tous les autres, dans une « confinade » ‑ pour reprendre un néologisme charmant, analogique de « cousinade », d’une de mes patientes ‑ et qu’il ne reste plus qu’un moyen d’approche via l’objet technique et le virtuel, en ce cas, bien sûr, je suis là pour quiconque a besoin d’une écoute sincèrement empathique et désire se sentir moins seul.
Plus d’infos sur les séances téléphoniques par Skype ou WhatsApp
Mon psy vient chez moi ou dans mon institution…
Forte de mon passé de psychologue clinicienne en EHPAD, j’ai d’abord pensé à proposer de me déplacer au domicile des patients âgés ou dans les institutions (accueil de jour, maison de retraite…) pour organiser des groupes de paroles ponctuels ou réguliers (par exemple une fois par mois) auprès des collègues de l’équipe soignante pluridisciplinaire afin de les aider à faire face à leurs difficultés professionnelles, que je connais bien, et à maîtriser le stress consécutif qui les oppresse souvent.
L’expérience m’a montré que l’offre de me déplacer peut concerner d’autres populations de patients auxquelles je n’avais pas, de prime abord, pensé.
A la demande de directions soucieuses du bien-être de leurs employés et de l’harmonie de l’ambiance générale du travail, suite à un accident grave fortement traumatique, je peux organiser dans l’entreprise (associations, hôtels…) des groupes de paroles ponctuels pour soutenir les membres du personnel et les aider à symboliser le drame survenu, malheureusement, sans qu’ils y soient préparés.
Même si venir à mon cabinet est très important parce que c’est déjà le signe tangible d’affirmation de son désir de mieux-être, certains patients adultes, qui ont des difficultés réelles de mouvements ‑ grossesses à risque, cancer, handicap somatique à plus ou moins long terme invalidant, phobies du dehors, terreur de la rue, repli sur soi, dépression majeure…‑ ne peuvent vraiment pas se déplacer.
Nécessité oblige ! C’est moi qui vais vers eux.
Je travaille avec eux comme je le ferai à mon cabinet avec la même rigueur et la même bienveillance : ce qui compte c’est le dialogue spécifique entre nous. Certes ils sont chez eux ! Mais, comme je l’ai déjà dit plus haut, pendant une heure c’est aussi vrai, dans mon cabinet, pour chacun de mes patients,
J’en viens au cas particulier de ce que j’appelle avec tendresse, la « clinique des Anciens » ou la « clinique des vieux Vieux » qui, d’une certaine façon suppose un dédoublement, puisque la personne très âgée est dépendante de son aidant.
Selon moi, qu’une psychologue clinicienne propose d’aller au domicile des personnes âgées, atteintes ou non de la maladie d’Alzheimer ‑ ou d’autres démences apparentées ‑ devrait devenir une habitude.
J’écris : « propose » car, bien évidemment, il ne s’agit ni de contraindre quiconque ni de décider à sa place.
Même si la personne âgée le demande rarement elle-même, l’initiative étant endossée par l’aidant, le soutien psychologique et la stimulation cognitive devraient, me semble-t-il, faire partie de l’arsenal des « soins à la personne » au même titre, d’une part, que les soucis du ménage, du repas, des petits soins de la toilette, du coiffage, des ongles… et d’autre part, que les soins infirmiers, kinésithérapeutiques, ergothérapeutiques, etc.
Mais, en tant qu’intime de la personne âgée, par peur peut-être de se décharger d’un soutien qu’il imagine devoir et pouvoir assumer lui-même, l’aidant pense rarement à proposer à son proche la visite d’un psychologue. De surcroît, il est parfois difficile à l’aidant d’admettre qu’il a, lui aussi, besoin d’aide. Et c’est pourtant tout à fait normal car ce qu’il fait, auprès de son parent ou de son ami, est aussi épuisant sur le plan psychique que physique même si l’amour (et / ou le devoir) l’inspire. Je sais à quel point reconnaitre ce besoin d’aide serait salutaire autant pour lui-même que pour celui qu’il veut à tout prix protéger en oubliant que c’est justement, en se ménageant, qu’il pourra mieux et plus longtemps le faire. Ce que d’aucun se permettrait peut-être superficiellement de juger « égoïste » est parfois, au contraire, une très grande preuve d’amour.
Chez eux, j’apporte aux sujets très âgés le soutien chaleureux et la stimulation ardente dont ils ont besoin comme, j’offre ma compréhension et mon aide empathique à leurs aidants.
Dans tous ces cas j’accepte d’aller au domicile de mes patients s’il est dans le plus ou moins grand Paris surtout sur les lignes 1 (côté Porte de Vincennes) et 8 (vers Créteil) du métro.
Plus d’infos sur les séances au domicile des personnes âgées dans le plus ou moins grand Paris